CategoriesBusiness Cuisine Non classé

Bataille entre la banane ivoirienne et la banane sud-américaine

Les bananes africaines ont de moins en moins accès au marché européen, pris d’assaut par les producteurs latino-américains. Cette augmentation du volume de bananes sur le marché européen a de plus entrainé une importante baisse du prix de la banane.

L’association des producteurs africains de bananes, Afruibanana, a présenté son Livre Blanc sur la Banane Africaine intitulé : « La banane au cœur du développement rural africain – un défi commun pour l’Afrique et l’Europe ».

Fruit de deux ans de travaux, le Livre Blanc sur la Banane Africaine dresse un état des lieux de la situation. Afruibana propose ainsi un ensemble de solutions pour favoriser l’amélioration du bilan carbone du secteur et s’inscrire dans une logique « de la ferme à la fourchette » pour une alimentation durable où l’emploi de produits synthétiques cherche à être systématiquement limité dans la mesure du possible.

Les producteurs africains espèrent désormais trouver avec leurs partenaires européens des outils communs pour contribuer au développement agricole africain. Entre les objectifs affichés de la politique de développement de l’UE et les pratiques de la politique commerciale, il doit y avoir une mise en cohérence et une harmonisation, afin de préserver les filières créatrices de richesses et d’emplois sur le continent africain et avant que l’urgence climatique ne vienne perturber plus encore l’agriculture africaine.

À propos de l’association Afruibana

Afruibana est une association née du regroupement de plusieurs associations de producteurs et exportateurs de fruits de Côte d’Ivoire, du Cameroun et du Ghana. L’association représente et souhaite porter la voix des producteurs de fruits africains auprès des institutions internationales dans le cadre de la négociation des échanges bilatéraux et multilatéraux. En Côte d’Ivoire, au Cameroun et au Ghana, les filières de la banane emploient près de 30 000 personnes, ce qui représente au total 80 000 emplois directs et indirects. Les trois pays ont produit près de 600 000 tonnes de bananes en 2020.