CategoriesBeauté Fashion Mode

10 cadeaux spéciaux pour la fête des mères.

Ce dimanche, nos magnifiques mères sont à l’honneur. Comme chaque année, cette journée si spéciale consacrée aux mamans mérite d’être célébrée. Que pourrions-nous offrir à notre mère cette occasion de la fête des mères ? C’est la question que se posent beaucoup d’enfants qui souhaitent célébrer leurs mères.

Voici dix idées de cadeaux fait par nos artisans locaux pour faire plaisir à celle qui vous a donné la vie.

  1. Un pagne en soie pour une maman sapée comme jamais !

On a tous des pagnes, mais surprenez maman en lui offrant un pagne en soie de qualité supérieur fait par nos artisans locaux ? Tout doux et tout léger !

 

  1. Un bijou de créateur pour une maman modeuse !

Ce dimanche, c’est le moment idéal de sublimer et rendre élégante vos mères. Quoi de mieux qu’un joli collier pour lui montrer votre amour ?

  1. Un magnifique bracelet manchette (parce qu’il faut bien le dire : on adoooore les bijoux !)

Un Bracelet manchette pour une maman super stylée !

  1. Une montre-bracelet pour une business maman !

Maman sera bien chic et toujours à l’heure avec cette montre !

  1. Un kit de beauté pour une maman à la peau douce

Le kit de Tallowa

  1. Un miroir de poche pour la plus belle des mamans

Maman adorera sortir son miroir de son sac à tout moment de la journée !

  1. Une planche à découper chic pour la maman qui prépare et régale tout le monde

Planche en bois ananas

Envie de faire plaisir à une maman qui adore faire la cuisine et recevoir des convives, cette planche lui sera très utile et fera un excellent présentoir pour ses mets !

  1. Un peignoir chic pour une maman qui aime se détendre!

Peignoir tissé en coton

Maman adorera porter son peignoir à la maison ou au spa !

  1. Du beurre de karité pour la plus douce des mamans

Beurre de karité Mando

  1. Du koutoukou aromatisé pour une maman qui aime s’enjailler !

Trouvez ici plusieurs produits locaux de très bonne qualité pour rendre maman très heureuse ce dimanche !

MAMAFRICA, LA 1ERE BOUTIQUE EN LIGNE DU MADE IN COTE D’IVOIRE!

CategoriesArticle Découverte Fashion Mode

LE WAX en partenariat avec le coin des artisans

ENTRE TRADITION ET MODERNITÉ

En Afrique et partout ailleurs, le pagne s’impose dans la mode, sous de nouvelles matières tels que la soie, la viscose ou la maille, mais également depuis quelques années dans la décoration….

MAIS QU’EST-CE QUE LE WAX ?

A la base, c’est un coton qui est décoloré, une concoction de cire et de résine.

Le pagne qui fait le buzz actuellement est originaire du mot espagnol pano qui veut dire morceau d’étoffe ou pan d’étoffe ou de matière végétale tressée (ex raphia) de forme rectangulaire avec lequel une personne se couvre les hanches jusqu’aux cuisses ou aux genoux

Il est le fruit de l’union entre l’Europe, terre de naissance et l’Afrique qui a su en faire usage.

Pour la petite histoire, le premier wax fabriqué en Hollande, nommé Marianne, fut introduit en Côte d’Ivoire il y a 150 ans. L’effet fut immédiat, et en 1934, Van Vlissingen (dont le nom de l’entreprise Vlisco s’inspire) notait qu’à Grand Bassam, « la plupart de la population porte des tissus Van Vlissingen ».

Cependant avant d’être un succès, le wax a connu des débuts très difficiles, comme au Ghana (qui était alors une étape sur la route des Indes), les navigateurs Hollandais espéraient faire un troc facile de tissus indonésiens contre denrées et richesses naturelles de la Côte d’Or, mais ils s’aperçurent vite que les pagnes javanais de coton très fin ne répondaient pas aux exigences locales, et donc les échantillons proposés furent refusés. Les commerçants hollandais durent donc entreprendre de fabriquer eux-mêmes des wax adaptés aux critères d’esthétique et de qualité de la côte ouest-africaine.

Ainsi, on ne peut parler d’une ‘tradition ’véritable mais de l’adoption et de l’adaptation d’un textile créé pour la demande locale.

La fabrication du wax est donc l’amalgame de techniques d’origine indonésienne, hollandaise, et ouest-africaine

De ce fait, on distingue deux catégories de pagne : le tissu pagne imprimé et le tissu pagne tissé qui est un moyen d’expression culturelle regroupant la tradition les pratiques populaires, comme ici chez nous le kita, où les tissés des tisserands de Korhogo.

C’est ainsi que l’on décèle plusieurs types.

Mais seuls le Bogolan dont l’utilisation est la plus courante de nos jours et est dessiné par les femmes maliennes, tandis que le wax hollandais tissu le plus arboré par les femmes en Afrique et le Woodin qui s’étend jusqu’à l’ameublement, sont les plus reconnus dans le monde.

EXPRESSIONS DES CULTURES, DES TRADITIONS, D’UNE AFRICANITÉ AFFIRMÉE

Le pagne devient une expression multiculturelle, et surtout chez nous en Côte d’Ivoire depuis plusieurs années maintenant. On l’utilise dans nos tenues vestimentaires pour tous les jours, pour aller au bureau, au travail, en promenade, ou dans des cérémonies. C’est également un tissu qui se veut unisexe.

Les messages et les noms que on lui attribue, se réfèrent à la vie quotidienne, la modernisation, la culture populaire ou aux relations conjugales. Un pagne devient un classique lorsqu’il est nommé ; il est alors incontournable, et doit figurer dans une garde-robe qui se respecte.

Par ailleurs, ces pagnes servent la continuité régionale dans le pays : un pagne classique se décline en plusieurs variantes de couleurs. Les préférences varient selon la région, les couleurs latérites sont plus répandues dans le nord, tandis que les couleurs vives dominent dans le sud. Puisque le nom se réfère au motif, et non à la couleur, un pagne nommé est comme une chanson populaire : il marque son époque, devient une référence commune.

MODERNITÉ

Tout le monde se met au pagne, les grands couturiers et stylistes africain, comme Pathé O, Diop, Aya Konan, mais aussi le couturier libano-ivoirien Elie Kuamé y taille les silhouettes échancrées de ses « hyper-femmes », ainsi qu’une collection pour les 170 ans du groupe Vlisco.

A l’international, la Grecque Marie Katrantzou en fait des fourreaux de soirée, tandis que la maison néerlandaise Viktor & Rolf réinterprète Van Gogh façon pagne à travers des minirobes bouffantes aux épaules nues. En 2014, l’artiste Stromae et sa femme, la styliste Coralie Barbier, créent leur ligne de vêtement, Mosaert. Une série de capsules qui s’appuie sur le design wax pour mettre en musique des patrons anglais à la coupe juste, selon une fabrication « responsable » : de petites quantités produites en Europe, à partir de matériaux sains et traçables.

Vous trouverez en cliquant sur ce lien un article qui vous informe sur des marques qui mettent vraiment en valeur le textile et en font également bénéficier au plus démunie :

https://www.glamourparis.com/mode/shopping-tendance/diaporama/tendance-wax-6-marques-qui-mettent-lafrique-a-lhonneur/51665#6-marques-qui-mettent-lafrique-a-lhonneur-6

Les grandes maisons de luxe s’approprient également le wax, comme Stella McCartney, qui le décline en camaïeu de verts pour des robes ultraféminines, amples et serrées à la taille, ou épaules nues, à volants, pour un effet princesse très premier degré. Les robes asymétriques de Dries Van Noten l’ont assagi, et les grandes chemises souples pour hommes, chez Balenciaga, l’interprètent façon années 1980.

Le wax se détourne toujours bien.

Entré dans les usages vestimentaires, le wax est « devenu authentiquement africain, s’amuse-t-elle, puisqu’il est prisé d’un bout à l’autre du continent, aussi bien par les hommes que par les femmes de tous les âges. Il est le symbole d’une Afrique métissée, plutôt moderne, résultat des interactions avec l’Europe et l’Asie, mais aussi au sein du continent. » Anne Grosfilley, anthropologue et auteur du livre-somme Wax & Co., anthologie des tissus imprimés d’Afrique (éditions La Martinière).

Il est également à l’origine de tout un secteur économique, avec l’émergence, à partir des années 40, des Nana Benz. Ces négociantes en tissus, redoutables femmes d’affaires, constituent une bourgeoisie commerçante dans les décennies 70 et 80, marquant la culture populaire. Elles affichent alors les mêmes signes de réussite que les hommes, d’où leur surnom, « Benz », tiré des Mercedes au volant desquelles elles sillonnent les routes. L’inénarrable Dédé Rose Creppy, une pionnière des Nana Benz, reste, à 80 ans passés, sur le marché de Lomé, au Togo, la doyenne d’un business essoufflé.

CONCURRENCE ET CONTRE FAÇON

Car la concurrence de la production chinoise à bas coût a fini par écraser les fabriques tant européennes qu’africaines, lesquelles avaient essaimé dans le sillage des Nana Benz, et ont pour la plupart fermé. Vlisco, seule rescapée de la splendeur passée du wax hollandais, tente de maintenir quelques sociétés sœurs de son groupe sur le sol africain. Tandis que l’anglaise ABC Wax a déplacé sa ligne de production au Ghana en 2005. Les dernières manufactures authentiques doivent faire face à des imitations non autorisées de leurs dessins, véritable pillage de propriété intellectuelle. C’est aux irrégularités du tissu que l’on reconnaît un vrai wax hollandais, ou sa version luxe, plus épaisse, le « super wax ». Il se revend au détail dans chaque quartier africain des métropoles, insensible aux modes. Si ce n’est que les créateurs se l’approprient désormais, entre hommage familial et liberté créative

L’AFRIQUE À L’HONNEUR DANS LA DÉCORATION

J’avais fait un précédent article sur le wax dans la décoration, découvrez-le ou redécouvrez :

https://wordpress.com/block-editor/post/lecoindesartisansdabidjanci.com/1426

À la fois gai, coloré et varié, cet imprimé ethnique est parfait pour apporter le petit grain de folie qui manquait à votre intérieur. Après la décoration presque monochrome et apaisante du style scandinave, le tissu wax est remis au goût de jour grâce aux différentes inspirations ethniques qui réveillent le monde de la déco. D’ailleurs de nombreuses marques et designers ne s’y sont pas trompés, n’hésitant pas à le décliner sur différents supports.

Pour réussir une déco cohérente et chaleureuse grâce au célèbre tissu, le secret est d’apporter de petites touches subtiles. Et le choix est vaste.

On n’a pas fini de créer et de découvrir le wax, car par les possibilités sont infinis avec les graphismes, les couleurs, les formes…….pour tous.

Découvrez de magnifiques articles faits en pagne sur Mamafrica

CET ARTICLE EST TIRÉ DU BLOG LE COIN DES ARTISANS D’ABIDJAN CI .

CategoriesDécouverte Life Style Mode

DÉCOUVREZ AUJOURD’HUI…NOTRE ARTISAN MANDO FOOD&CO en partenariat avec le coin des artisans

M – MANDO FOODS&Co. Que signifie ce nom et pourquoi l’avez-vous choisi ? Et &Co, pouvez-vous nous expliquer ?

Alors “MANDO” signifie “Famille” en langue Ebrié, qui est l’ethnie de la ville d’Abidjan.

Ce nom a été choisi par les mamans avec qui je travaille pour la transformation alimentaire et en effet, chez MANDO nous travaillons en Famille et nous partageons et portons ces valeurs de cohésion, d’entraide et d’amour.

Alors &Co c’est pour plusieurs raisons :

–Nos cosmétiques d’abord, nous proposons en effet une belle gamme de cosmétiques locaux et artisanaux : beurres, huiles… naturels et artisanaux que nous vous invitons à essayer !

Notre beurre de karité vient tout droit de petites coopératives de Korhogo et est 200% naturel, nos huiles sont pressées à froid et la matière première utilisée est naturelle.

Les cocos proviennent de Jacqueville et l’huile est pressée dans un petit village en bord de lagune.

Notre fournisseuse de beurres de mangue, bananes, avocat est une dame très intelligente et très consciencieuse avec qui je passe du temps à discuter et chercher de nouvelles idées.

Notre fournisseuse d’huile d’avocat et d’anacarde est une dame avec qui nous travaillons depuis le début de MANDO. Jeune et dynamique elle nous fournit toujours le meilleur de ce qu’elle produit.

–MANDO Clothes, qui est une petite entité de création de prêt à porter féminin fait main. En effet, ma femme Zara en est la styliste et la gérante et elle travaille avec de petits couturiers locaux sélectionnés pour leur savoir-faire. Les créations sont disponibles uniquement chez MALAIKA Zone 4 et Marcory Résidentiel.

–MANDO Healthy, qui est la branche de livraison de produits frais à domicile une fois par semaine sur Abidjan : fruits légumes, œufs… Produits naturels et/ou issus de l’agriculture raisonnée. Ma femme Zara est la responsable et gérante de cette branche de MANDO tandis que moi je m’occupe de la production sur notre petit champ vers Toumodi et de la livraison le vendredi.

 

 

 

 

 

 

A – Authentiquement Ivoirien ? Vous valorisez les produits locaux et la transformation traditionnelle de ses produits ?

Ma femme mon équipe et moi sommes 100% Ivoiriens. Nous avons grandi sous le soleil et les valeurs de la Terre de l’hospitalité.

En Côte d’Ivoire on sait recevoir et le but de MANDO est de recevoir tout en valorisant le terroir.

Comme on dit « c’est parce que je n’ai pas les papiers, sinon je suis Ivoirien ».

C’est pourquoi nous voulons redonner leur titre de noblesse au produits locaux ainsi que leur place dans les rayons des grands supermarchés Ivoiriens. Cela au travers du travail de la première force d’agro-transformation en Côte d’Ivoire : les femmes.

N – Naturels. Vos produits le sont-ils ? Et sont-ils 100% handmade ?

Nous produits sont 200% naturels et artisanaux.

Nous avons créé un réseau efficace de fournisseurs qui se forment sans cesse et cherchent toujours de nouveaux produits à proposer.

La qualité de la matière première, le savoir-faire dans la transformation, ainsi que la mise en packaging sont les étapes clés de notre travail. Nous favorisons la matière première produite loin d’Abidjan, ce qui est en général un gage de meilleure qualité.

Le naturel est partout en Côte d’Ivoire.

La transformation de nos produits se fait exclusivement par de petites et moyennes agro-transformatrices afin de leur redistribuer de façon équitable la valeur de leur travail.

Nous nous assurons ensuite du travail de mise en packaging, d’étiquetage, ainsi que de la commercialisation.

D – Domaine. Quel était votre domaine de prédilection ? Vos études ?

Avant MANDO, j’ai obtenu un MBA en Développement d’entreprises entre Paris et New York.

Puis j’ai travaillé pendant 1 an comme consultant pour une petite société de trading de minéraux.

O – Origine. Quel est la vôtre ?

Je suis né et j’ai grandi en Côte d’Ivoire. Ma mère est congo-libanaise, mon père est Français.

La Côte d’Ivoire est celle qui m’a vu naître et m’a transmis ses valeurs. Mais je suis aussi Français, Libanais, Africain.

En fait je me considère comme nous le devrions tous : un citoyen du monde.

F – Force. Qui est-ce qui vous donne la force de vos objectifs en général ? Et là je parle de l’homme.

J’aimerais apporter ma pierre à l’édifice de la croissance folle de notre pays et pouvoir lui restituer une partie de l’énergie, de l’amour, de la force qu’il m’a insufflé.

Je voudrais pouvoir faire comprendre qu’on peut faire différemment, qu’on peut changer les choses, consommer mieux, aider ceux qui en ont vraiment besoin, qui travaillent et méritent un juste retour en échange de leur travail, remettre la nature et notre impact sur elle au centre de nos préoccupations.

Je veux que les produits Ivoiriens MANDO soient disponibles à la vente et connus en France, en Chines, aux USA, au Brésil !

O – Outils. Vos outils de demain, quels sont-ils ? Et quels sont vos espérances pour 2021 ?

L’outil inévitable et incontestable est le smartphone. Au travers du smartphone on accède au vaste univers des réseaux sociaux qui sont les outils principaux de communication : Facebook, Instagram, LinkedIn, Whatsapp…

Les ordinateurs sont essentiels pour le suivi du projet et des tâches administratives et créatives comme la création des étiquettes et des supports de communication.

Nos deux véhicules nous coûtent beaucoup d’argent en frais d’entretien mais nous ne pourrions absolument rien réaliser sans eux.

Nous avons besoin de participer à des événements, des expositions pour nous faire connaitre et dynamiser les ventes.

Les plateformes de vente en ligne comme mamafrica.net et lepicerieafricaine.fr, nous permettent d’atteindre de nouveaux segments de clientèle et d’être visible aussi à l’étranger.

Pour 2021 nous espérons une présence plus importante dans les supermarchés locaux et une entrée sur le marché Français.

Et ayant presque une dizaine d’employés dans ma petite structure, j’espère une évolution de la classe moyenne ivoirienne, les conditions de vie en générales.

J’espère également une baisse des prix des denrées de première nécessité et surtout le plus important, un système éducatif renforcé pour éduquer les générations de demain.

O – Ozone. La protection de la nature et de l’environnement en général, au-delà de votre travail, va vous touche personnellement ? Et que fait Mando Food pour y contribuer à sa manière ?

La Nature, nous en faisons partie, il faut en prendre soin.

Il est très important d’avoir une réelle prise de conscience afin de changer nos modes de productions et de consommations.

Nous recyclons tous les packagings qu’on nous ramène à la boutique avec Corydoras CleanUp, nous réutilisons tous le verre, nous donnons nos invendus alimentaires à une entreprise qui les redistribue au nécessiteux FoodWaste et je fais partie de l’association AKATIA qui se bat pour la création d’un sanctuaire de Chimpanzés en CI.

Avec MANDOP Healthy, nous produisons des légumes et fruits naturels et nous avons créé un fort réseau de partenaires qui partagent nos valeurs de protection et de respect de la nature. Nous livrons des produits frais une fois par semaine à nos clients sur Abidjan.

D – Donation. En faites-vous ? Participez-vous aux actions caritatives, où vous même faites-vous quelques choses avec votre marque ?

Nous sommes toujours une petite structure, nous nous battons pour survivre et donc nous donnons ce que nous pouvons dans la mesure de nos moyens : produits alimentaires, légumes, matériel.

S – Style. Avec l’ouverture cette année de votre concept store, vous vous êtes donné une image d’artisan moderne. C’est dans votre esprit de rapprocher tradition et modernité ?

Nous aimons les traditions, les histoires qui nous rattachent à notre passé, à nos racines, à nos origines, mais nous devons vivre avec notre temps et nous adapter afin de tenter de faire passer notre message au travers de notre travail.

Ce concept store est, nous l’espérons, le premier d’une longue série de nos points de vente qui fleuriront à travers le monde dans le hit de faire connaître le travail de nos mamans et notre beau pays.

Merci Alain, pour avoir répondu à toutes nos questions, malgré que nous n’avons pas pu connaitre trop qui se cache derrière l’homme, mais nous en savons mieux sur tes convictions personnels et professionnels qui sont vraiment imbriqués dans ton concept novateur.

Retrouvez les articles de Mando FOOD&Co sur Mamafrica

CET ARTICLE EST TIRÉ DU BLOG LE COIN DES ARTISANS D’ABIDJAN CI

CategoriesFashion Mode Non classé

DÉCOUVREZ AUJOURD’HUI…NOTRE ARTISAN VAHINY en partenariat avec le coin des artisans

Je me nomme Raseta Sary (sourire). Je suis Malagasy (Madagascar) et je vis en Côte d’Ivoire depuis 1989.

V comme Vahiny. Quelle est la signification et pourquoi ce choix ?


Vahiny signifie « Étranger » en Malagasy et j’ai choisi ce nom parce que j’estime que nous sommes tous étranger quelque part ou à quelque chose, alors découvrons…

A comme Afrique. L’Afrique a-t-elle une grande importance dans le choix de vos matières et de vos créations ?

L’Afrique occupe une grande place dans ma vie !

Je suis Africaine de par mes origines et j’ai toujours vécu en Afrique continentale d’où mon envie de décliner le pagne, les tissus tissés, le lambaoany comme on le dit en malagasy… dans mes créations pour faire découvrir nos richesses.

H comme Humanité. Votre espoir pour les générations futures quel serait-il ?

J’aspire à un monde meilleur et de partage. Et si partager un sourire peut changer quelque chose, alors n’arrêtons pas de sourire.

Mon espoir pour les générations futures est que celles-ci puissent garder cette singularité ethnique qui fait de l’Afrique ce qu’elle est et qui la distingue des autres.

I comme Inspiration. Comment vient-elle ? Et l’idée des montres avec bracelet wax ?

Je créé au feeling. Et je m’inspire beaucoup des accessoires et gadgets existants puis que je customise beaucoup.

D’où l’idée de la montre avec le bracelet en pagne, un accessoire du quotidien avec du pagne pour les personnes qui veulent marier les couleurs avec leur tenue ou pour ceux qui préfèrent juste une touche de pagne.

N comme nouveauté. Vous en avez de prévu pour 2021 ?

Comme je l’ai dit plutôt, je créé au feeling du coup 2021… c’est encore loin lol.

D’ici là, je viens de sortir mes chapeaux avec la touche de pagne (mixte) ; donc les messieurs auront des cadeaux pour Noël (Mesdames et messieurs, le choix s’offre à vous).

Y comme Ya fohi. Comme on dit ici y a rien…Dans la vie de tous les jours, vous êtes quelqu un de fonceur, droit au but ou non, plutôt dans l’attente ?

Y comme Y a fohi. Je suis plutôt fonçeuse « allons seulement », « c’est devant qui est bon », mais je ne pense pas l’être à l’extrême car je pense avoir le sens de la réserve et trouver le juste milieu.

Petit mot de fin

Merci à tous ceux qui m’ont aidé à concrétiser mes rêves et qui continu de me soutenir en particulier ma famille.

Merci à Delphine (le coin des artisans d’Abidjan) pour cette lucarne que tu offres aux créateurs et artisans et surtout d’avoir pensé à moi pour cette interview, ce fut un réel plaisir!

Merci Raseta d’avoir répondu à mes questions, nous en connaissons plus sur toi. Nous te souhaitons pour ses fêtes de Noël de belles ventes et encore plus de créations pour 2021.

Retrouvez les articles de Vahiny sur Mamafrica https://laughing-darwin.212-227-198-36.plesk.page/product-brand/vahiny/

CET ARTICLE EST TIRÉ DU BLOG LE COIN DES ARTISANS D’ABIDJAN CI