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7 raisons d’utiliser des serviettes hygiéniques et protège-slips lavables

De plus en plus à la mode, les serviettes hygiéniques et protège-slips lavables font leur grand retour.

Avant nos grands-mères et nos mères ne connaissaient que ce mode de protection : les serviettes hygiéniques lavables (SHL) et protège-slips lavables (PSL). Ensuite est arrivée la modernité, les serviettes hygiéniques et protèges-slips jetables.

Peu connue, il y a de cela quelques années, nous allons vous faire (ré)découvrir la serviette hygiénique lavable, plus particulièrement les 7 raisons de les utiliser qui vous feront non seulement économiser de l’argent tout en participant à la sauvegarde de notre belle planète bleue!

Qu’est-ce qu’une serviette hygiénique lavable ?

Une serviette hygiénique lavable (SHL), est une protection intime féminine destinée a absorber les flux menstruels et autres flux sanguins dus à d’autres circonstances (accouchement, intervention chirurgicale, etc…).

Quant au protège-slip lavable (PSL), il sert de protection contre les pertes quotidiennes ou les pertes pré et post-menstruelles. Les 2 s’utilisent de la même manière que le modèle jetable. Sauf que, comme son nom l’indique, ceux-ci sont lavables, donc réutilisables.

Il y en a pour tous les goûts (motifs et couleurs), toutes les tailles (petit – moyen – grand) et capacités d’absorption.

Avec le temps, des études ont montré que bon nombre de serviettes hygiéniques jetables contenaient des substances pas très « naturelles » (chlore, pesticide, hydrocarbure, etc).

Ceci entraîna cela :), les SHL et les PSL font leur grand retour. Pourquoi choisir des serviettes hygiéniques lavables plutôt que des serviettes ordinaires ? Découvrons ensemble les 7 raisons.

1_Économique

En Côte d’Ivoire, une serviette hygiénique jetable « bon marché » coûte en moyenne 500 francs CFA. Le coût moyen relatif à un lot de 3 serviettes hygiéniques lavables est de 6 000 francs CFA, d’une durée de vie allant de 3 à 5 ans. L’investissement initial est beaucoup plus rentable si on fait le rapport longévité du produit et le coût du cycle menstruel en serviette jetable sur la même période (faite vos calculs les filles!). Non seulement cela aide l’environnement, mais cela peut également vous aider à économiser beaucoup d’argent, car vous n’aurez plus jamais à dépenser de l’argent pour acheter des serviettes ou des tampons chaque mois.

2_Bio

Conçue pour être aussi confortable et imperméable que possible, la serviette hygiénique lavable est composée de tissus respectueux de la peau et des muqueuses. Disponible en coton biologique, flanelle, chanvre, popeline de coton, charbon de bambou (une matière douce, super-absorbante et antibactérienne qui neutralise les odeurs et sèche rapidement) ou en soie biologique.

3_Écologique

Les ressources de notre planète sont limitées, ce qui signifie que nous ne pouvons en utiliser qu’une partie avant qu’elles ne disparaissent à jamais.

Les serviettes hygiéniques lavables et les protège-slips lavables n’ont pas besoin de plus d’eau que les sous-vêtements ordinaires pour leur lavage. Pas besoin non plus d’une machine spéciale, ils se glissent dans toutes les machines avec le reste des vêtements, car comme ils sont conçus avec des matériaux entièrement organiques, il n’y a pas d’énergie supplémentaire à consommer.

Aussi grâce à leur composition, la SHL et le PSL sont biodégradables. Zéro déchet !

4_Réutilisable

La SHL et le PSL ont une durée d’utilisation qui varie entre 3 et 5 ans. Vous pouvez les laver à la main comme à la machine. Par contre il vaut mieux éviter les produits trop agressifs pour le lavage tels que la lessive en poudre, l’eau de javel, l’adoucissant…optez plutôt pour un savon de Marseille. Une fois propre laissez-les sécher à l’air libre et rangez-les dans un endroit sec jusqu’à la prochaine utilisation.

5_Recyclable

Fabriqués à partir de fibres naturelles, les SHL et PSL sont également recyclables.Garantie zéro-déchet !

6_Confortable

Grâce au système de pression, la serviette hygiénique lavable se fixe à l’aide de bouton à pression sur la culotte pour qu’elle ne bouge pas. Cependant, choisir ce type de protection menstruelle réutilisable nécessite une hygiène irréprochable. Il est nécessaire de changer de serviette hygiénique (jetable ou lavable) toutes les 4 à 5 heures.

7_Zéro irritation

Grâce à des matériaux doux et certifiés sans produits chimiques, la SHL et le PSL réduisent considérablement les risques d’allergies, d’irritations et de démangeaisons. La membrane en contact avec les parties intimes est de préférence constituée de fibres naturelles.

Alors les filles qu’en pensez-vous ? Ça vous dis d’essayer ?

Chez Mamafrica Boutique, notre objectif est d’inciter la population ivoirienne à consommer les produits locaux de qualité soigneusement sélectionnés. Nous avons tout ici, alors pourquoi importer ?

Retrouvez nos serviettes et protège-slips lavables sur cette page, catégorie zéro déchet : https://boutique.mamafrica.net/categorie-produit/zero-dechets/page/2/

Parce que la santé intime passe par des consultations régulières chez le gynécologue, découvrez notre article: Gynécologue à Abidjan sur Mamafrica Santé !

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BOULE DE LAVAGE ÉCOLOGIQUE : NOUS L’AVONS TESTÉE POUR VOUS

La boule de lavage est un accessoire très simple d’utilisation. Elle a été conçue afin de brasser le linge dans le lave-linge et obtenir un résultat efficace. C’est une option à la fois pratique et économique pour le lavage des vêtements.

Quelles efficacités peut-on attribuer à cette boule ?

Comment est-elle utilisée ?

Quels sont les résultats ?

Dans l’optique de répondre clairement à vos interrogations, nous l’avons faite tester par Les fourmis Vertes de Babi, une association zéro déchet qui œuvre pour rendre la Côte d’Ivoire plus propre !

 

Les +

  • Réduit la quantité de lessive utilisée d’un tiers
  • Agit comme un adoucissant en brassant le linge
  • Réduit le bruit
  • Hypoallergénique

 

Les –

  • Ne marche pas très bien sur les vêtements de sport et les couches sales pour lesquels il faut rajouter un peu de lessive
  • Il faut rajouter un peu d’huiles essentielles pour avoir la bonne odeur du propre

Alors seriez-vous tenté de la tester à votre tour ?

La boule de lavage écologique et économique Matana est disponible sur Mamafrica https://laughing-darwin.212-227-198-36.plesk.page/produit/boule-de-lavage-ecologique-et-economique-matana/ .

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OPINION – L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE PERMETTRA-T-ELLE DE NOURRIR L’AFRIQUE À SA FAIM ?

A l’heure où nourrir les populations représente encore un défi dans certains pays africains, il peut sembler utopique de s’intéresser à l’agriculture biologique, et aux bénéfices dont pourraient en tirer les économies africaines. Pourtant ce type d’agriculture permettrait de lutter contre la désertification progressive qui sévit sur le continent, et de garantir une meilleure autosuffisance alimentaire.

L’agriculture biologique en Afrique se résume pour certains à un doux rêve de bobo idéaliste. Pour d’autres, il est souhaitable que les pays africains se tournent vers ce type d’agriculture dans une perspective de durabilité des ressources. L’on conçoit souvent l’autosuffisance alimentaire comme le résultat d’une agriculture intensive, dont les hauts rendements exigent l’utilisation d’engrais industriels et de pesticides. Bref, faut-il vraiment produire plus pour manger plus ?

Une étude publiée par l’Institut de Développement Durable basé à Addis-Abeba, en partenariat avec la FAO et la Société Suisse pour la Conservation de la Nature retrace l’une des premières expériences scientifiques d’agriculture biologique menée sur la période 2000-2006. Les recherches ont porté sur la région de Tigray, située au nord de l’Ethiopie, où les terres agricoles ont subi une forte dégradation dans un contexte de sécheresse persistante. La conversion des terres en terrains biologiques, qui nécessite trois à quatre ans, a permis de doubler les rendements dans la région, notamment grâce à l’utilisation de fertilisants naturels, à une meilleure gestion des eaux de pluies, et à la réintroduction de végétaux permettant de lutter contre l’érosion des sols.

Cette expérience a le mérite de démontrer que la désertification progressive du continent n’est pas une fatalité. L’agriculture biologique, en optimisant et modernisant les méthodes de l’agriculture traditionnelle, constitue une solution efficace face à la dégradation des terres cultivables et à l’érosion des sols. L’intensification agricole de ces dernières années a eu de lourdes conséquences sur la qualité des sols africains : les monocultures, le surpâturage, l’agriculture sur brûlis et l’irrigation mal maîtrisée ont considérablement appauvri les terres cultivables. La transition agricole tant attendue ne s’est pas accompagnée d’une hausse réelle des rendements. La lutte contre le processus de désertification à travers la généralisation de l’agriculture durable permettrait ainsi d’accroître la production et de réduire la dépendance alimentaire du continent.

L’agriculture biologique est pourtant loin de faire l’unanimité chez les experts africains. Lors d’une conférence au Rwanda en octobre 2015, le CIALCA (Consortium for Improving Agriculture-based Livelihoods in Central Africa) a écarté l’idée d’un débat idéologique opposant agriculture intensive et biologique. Les deux approches sont, selon les experts, complémentaires et pertinentes à des stades de développement différents. Cette approche pragmatique part du constat que l’agriculture africaine est par nature biologique, avec la faible utilisation d’engrais et de pesticides, qui conduit à de faibles rendements. La « troisième voie » proposée, celle de « l’intensification durable », combine ainsi les deux approches, avec comme objectif d’éradiquer la faim dans les régions sous forte pression démographique, à travers l’introduction de variétés de fruits et légumes améliorées, et de cultures intercalaires (juxtaposition de plusieurs cultures, pour bénéficier de synergies de production).

Au-delà de la préservation des terres, le développement de l’agriculture biologique permettrait à terme aux populations locales d’obtenir une meilleure rémunération de leur travail. Les produits issus de ce type d’agriculture offrent de meilleures marges que les produits standards. La demande de produits biologiques est en forte croissance dans les pays européens. Les producteurs africains tournés vers les marchés d’export pourraient sensiblement améliorer la rentabilité de leurs exploitations après la conversion de leurs surfaces en terres biologiques. L’agriculture biologique convient d’ailleurs particulièrement aux petites exploitations, qui cultivent souvent les terres selon les méthodes traditionnelles. Certains pays ont bien compris la manne que pourrait représenter une production agricole biologique de qualité, et encouragent les producteurs dans leurs démarches de certification grâce à des programmes financés par la FAO. La certification étant indispensable pour exporter sur les marchés européens. Les pays bénéficiant aujourd’hui des plus grandes surfaces agricoles biologiques sont l’Ouganda, la Tunisie, l’Ethiopie et la Tanzanie, avec des cultures dites de rente comme le café, le coton, le cacao et l’huile de palme.

Face à l’échec de l’intensification agricole de ces dernières années, l’agriculture biologique présente de réels avantages pour les producteurs africains : proche de l’agriculture traditionnelle, elle contribue à limiter l’érosion des sols, et permet aux populations de bénéficier de ressources durables dans un contexte de forte pression démographique. La structuration progressive des filières export, notamment grâce à la certification, constitue une assurance pour les exploitants africains de vendre leurs produits à bon prix, se protégeant ainsi contre les fluctuations des marchés agricoles mondiaux.

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Article tiré du site iedafrique.org